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Conclusion

Durant ce travail, nous nous sommes rendues compte que nombreux étaient ceux ne connaissant pas cette pratique et n'y croyant guère. Le scandale du "camion-publicitaire" a révélé cette face cachée des étudiants et de la prostitution. On ne peut pas jeter la pierre à ces individus qui sont dans l'ignorance puisque personne n'en parle. Eva Clouet insiste bien sur le fait que peu de travaux ont été fait sur ce sujet. Le manque d'étude et de prévention sont cause principale de cette méconnaissance.

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Cela peut alors expliquer pourquoi dans la tête de ces jeunes femmes il n'est pas question de prostitution mais, tout au plus, d'escorting. Toutefois, cette pratique est belle et bien de la prostitution puisque qu'il y a une rémunération quelconque suite à un rapport sexuel. 

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La relation entre sugar babies et sugar daddies semble très souvent idéalisées et faussées. Les choses semblent embellies par tous les cadeaux, toutes les sorties, les vacances ; et les sites de rencontres savent très bien jouer de cet aspect. En effet, ils rendent les choses plus douces qu'elles n'y paraissent : ils savent édulcorer. Ça a l'air si simple et tentant. Avec des dettes à rembourser et une bourse ne pouvant pas payer les factures, le loyer et les livres, qui ne serait pas tenté ? 

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Du coup, ça nous met un doute. Nous arrivons presque à nous dire que c'est effectivement une jolie "relation mutuellement avantageuse" qui nous est proposée là, et que ça serait dommage de s'en priver. Mais ça reste du business. Business fondé sur la précarité de jeunes étudiantes (pour la plupart, mais n'oublions pas les jeunes étudiants !).

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Le véritable problème n'est alors peut-être pas tant cette prostitution cachée mais bien la précarité des jeunes qui souhaitent s'instruire et étudier. Comment se fait-il que certains et certaines en arrivent à vendre leur corps pour pouvoir se rendre sur les bancs de la fac sans la crainte de se faire expulser ou de devoir sauter des repas pour économiser ? Le scandale du "camion-publicitaire" a-t-il réellement fait mouche en touchant un sujet sensible comme la prostitution, ou est-ce parce que les problèmes financiers des étudiants ont éclaté au grand jour ?

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"RichMeetBeautiful.fr a enregistré plus de 6 000 inscriptions supplémentaires depuis lundi 23 octobre, date du lancement français de la campagne publicitaire. 68% des femmes inscrites sont des étudiantes âgées de 18 à 26 ans et 75% des membres sont des femmes." Huffingtonpost

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S. Dumas et P. Benoit

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